Nouvelles du Village d'Enfants de Graši en Lettonie
dimanche 24 août 2014
mercredi 23 juillet 2014
Retour à Grasi
Dans le post des pionniers il y a quelques jours sur ce blog, on a terminé par "on espère revenir bientôt", eh bien je ne pensais pas que cela arriverait si vite! J'ai du tellement de mal à quitter ce havre de paix que j'ai essayé de trouver un moyen de revenir après avoir visite avec le groupe Riga et Jurmala et j'ai donc pour finir changé mon billet retour vers la Belgique.
Après les 3 jours a Riga j'ai donc repris le bus qu'on avait pris à l'aller vers Madona et puis Cesvaine. Mon rêve était devenu réalité, quel bonheur! Les plus de 3 heures de bus ne m'ont jamais parues aussi longues tellement j'étais impatiente de retrouver toutes les personnes incroyables que j'ai rencontrées a Grasi! Maris est venu me chercher a Cesvaine avec le petit Aleksejs qui devait aller chez le dentiste. Quel accueil incroyablement chaleureux comme toujours ici! En Belgique on dit que les frites sont notre spécialité, ici , à Grasi l'accueil doit être leur spécialité! Comme j'étais contente de les revoir! Et ce n'était que le début! Moi qui pensais que les enfants m'auraient sans doute oubliée, je me suis bien trompée! À peine arrivée, j'ai failli fondre en larmes en entendant crier les enfants "Béné ,
Béné!!" Ou "bini" pour ceux qui n'arrivent pas a prononcer mon prénom! Un vrai bonheur !
Suit les retrouvailles avec Aleksandrs, encore plus émouvant que ce que j'avais imaginé! Parfois on ne connait quelqu'un que depuis peu et pourtant on se rend compte comme on tient a lui comme si on le connaissait depuis toujours. Avec Aleksandrs on est devenu "frère et sœur de cœur".
C'est en retournant au château pour manger le dîner que je me suis rendu compte comme j'ai l'impression de revenir a la maison! Revenir à un endroit qu'on connait bien, ou l'on se sent bien, ou l'on se sent chez soi.
Pour moi les prochains jours ne seront pas les mêmes que ceux avec les pionniers. Je serai presque a temps plein chez les enfants! Je ne peux rien espérer de plus , tellement j'adore être avec les enfants! Au programme: jeux par milliers (on devient de plus en plus inventif, je leur apprend aussi les jeux bien belges comme 'Kiekeboe' , 'banane' ou encore 'pot pot délivrance' ) , natation ( challenge: apprendre a deux enfants à nager d'ici la fin de mon séjour et même les plus petits auront droit a leur moment de bonheur dans l'eau!) et puis donner à manger et le reste des activités quotidiennes.
Tout cela par la langue du cœur , qui, je trouve , est bien plus universelle que l'anglais! petit a petit j'apprends même quelques mots ou phrases en letton, mon vocabulaire s'agrandit, même si mon accent fait encore rire beaucoup de personnes ici et que ce ne sont pour l'instant encore que des mots de base. Le temps libre je le passe avec Aleksandrs, Martins ou le groupe très sympathique de français qui est ici en retraite . Bref je n'ai pas le temps de m'embêter et tant mieux! J'adore ça et j'ai trouvé ici mieux que le paradis!
J'aimerais par ce message remercier toutes les personnes qui m'ont permis de revenir et me permettent de revivre cette expérience. Bravo aux responsables du village des enfants pour ce projet merveilleux,
À bientôt pour de prochaines nouvelles, Béné, Bénédicte (Steenbok)
samedi 12 juillet 2014
Les pionniers belges à Grasu Pils
Arrivés à Cesvaine nous avons été accueillis par Jean et Edgars à bras grands ouverts qui nous ont conduits a Grasi dans notre maison d'enfants bien spacieuse ou nous vivrons 10 jours. Quel calme! Quel beau cadre! Petit tours dans le village jusqu'au château. On prend connaissance avec le travail à réaliser dans les prochains jours . Suit le premier match de foot avec les plus petits enfants. Retour a la maison, premier d'une longue série de repas délicieux faits par la cuisinière de Grasu Pils.
Notre travail ne se fait pas attendre, surveillés par Genasi et Edgars , traduits heureusement d'abord par Jean et puis par Aleksandrs. Nous commençons par notre chemin directement inauguré après fin des travaux. Ensuite égalisation de tous les trous trouvables sur l'hectare autour du château. Et enfin coup de pinceau au château et coups de lames pour les petites herbes devant , au grand plaisir des garçons qui s'amusent comme des fous sur la tondeuse.
Journée type: travail de 9h a 15h (avec une délicieuse mais obligatoire pour qu'Edgars puisse se creuser la tête à nous trouver encore du travail nécessaire à faire pour l' après-midi), après nos matinées de travail, récompense pour ceux qui veulent par un plongeon dans la "piscine" communale de Graši (lac) et jeux avec les enfants restés au village ou l'on apprend les mots les plus utiles en letton en jouant au ballon ou en transmettant la fureur des bracelets élastiques de Belgique
Séjour parsemé de match de foot regardés en compagnie de nos deux amis Aleksandrs et Martins qui mélangé tristesse et euphorie lors de la défaite non méritée belge et l'effacement du Brésil sur la carte du monde. Tout cela dans un cadre scout, veillées autour du feu, avec des marshmallows , des chants et de la guitare.
Les pionniers Don't worry, be a pi, (Belgique)
Lynx, Isatis, Milan, Allactaga, Epervier, Margay, Pajéro,
Steenbok, Axis, Fanaloka
12 juillet 2014
lundi 6 janvier 2014
Voici la revue annuelle 2013 !
Comme chaque fin année, vient de paraître notre revue annuelle. Elle donne des nouvelles du Village d’Enfants de Grasi. Elle est envoyée gratuitement par La Poste à tous ceux qui font partie du listing de l’association Cap Espérance. Si vous souhaitez la recevoir, faites nous parvenir vos coordonnées à l’adresse de notre siège social:
Cap Espérance, 15 rue Van Loo, 75016 Paris
Mais en attendant vous pouvez aussi la télécharger ici: Téléchargement Revue 23
jeudi 19 décembre 2013
Bertille, 22 ans, volontaire aventurière !
"Je suis arrivée au village Grasi, le 2 décembre 2013.
J'avais entendu parler de cet orphelinat, lors de mon séjour en Ecosse deux mois auparavant.
Durant cette année, j'ai décidé de voyager durant trois mois. Un mois en Ecosse pour entraîner mon anglais, et ensuite en Europe de L'Est. Cependant lorsqu'on voyage pour un long moment, il était important pour moi de faire quelque chose d'intéressant, de trouver du bénévolat et de découvrir un pays, par des petites immersions dans des endroits.
En Ecosse, j'ai donc rencontré Camille, un jeune de la région de Toulouse qui avait passé deux mois à Grasi. Il m'a donné le contact du village Grasi, et j'y ai planifié un séjour de 10 jours.
10 jours, ce n'est certes pas beaucoup. Je m'en suis rendue compte progressivement. Mais c'était un plaisir et très intéressant pour moi de passer du temps avec les enfants, d'apprendre à les connaître un à un, quand ils le voulaient bien. Et j'ai senti que parfois, c'était revigorant pour eux, d'avoir quelqu'un de nouveau et de souriant, qui est là pour rien de spécial, juste disponible pour eux. Et j'étais heureuse d'être cette personne. Ces enfants ont été pour moi impressionnants et épatants par leur brillance, leur chaleureux accueil et leur volonté de faire en sorte que je sois à l'aise.
En ce qui me concerne, je n'ai pas fait d'étude sociale, ou dans l'enseignement. J'ai à mon actif simplement une licence d'Arts du Spectacle mais j'aime le contact et partager ce que je maîtrise. J'ai aidé les enfants qui le désiraient à écrire des lettres en français aux familles qui les hébergeaient l'été. J'ai aussi essayé de faire quelques ateliers stop-motion (procédé d'animation par la photographie) et peinture. J'ai également en possession une palette graphique que j'utilise pour faire des dessins par ordinateur, quelques uns d’être eux étaient curieux de tester ce matériel. (ci joint le résultat )
dessin réalisé par Aleksandrs
Un de plus joli moment que j'ai passé là-bas, était l'anniversaire de Nikita. C'était une soirée très chaleureuse, où nous avons fait un jeu Franco-Letton de devinette par les mimes. Nikita est un petit garçon qui m'a épaté, car il parle très peu, du coup le fait que je sois française, ne changeait rien pour lui. Il était juste très expressif, par mimiques et gestes. Et avec ce jeu, c'était amusant, car pour mimer le robot, le loup ou le lapin, Il utilisait toujours le même geste, c'était amusant et pas important car le plus important c'est d'être heureux de jouer.
dessin réalisé par Aleksandrs
En ce qui concerne la communication, avec certains d'entre eux, ce n'était pas toujours très facile, car il ne parlaient pas tous français et peu anglais. Mais avec l'aide des enfants, j'ai pu obtenir des traductions sans difficultés. Pour les enfants francophones, ils étaient juste très heureux de discuter et partager avec quelqu'un qui leur faisait pratiquer leur français.
dessin réalisé par Liga
Durant mon petit séjour à Cesvaines, quand je n'était pas à Grasi, j'ai eu l'occasion de visiter le professeur de français Viesturs et de l'assister dans ses cours à Madona, ce qui était une jolie expérience. J'ai aussi eu l'occasion d'accompagner Maris à ses cours d'Arts, un bel endroit, rempli de la créativité des habitants de Cesvaines.
Pour Conclure, j'ai beaucoup apprécié mon escale à Cesvaines, bien qu'elle fut à mes yeux trop courte. "
Bertille, étudiante à Poitiers
mercredi 16 octobre 2013
J’étais volontaire au village d’enfants, c’était en juillet 2013…
C’est par une après-midi ensoleillée que nous avons quitté la France et décollé en direction de Riga, la capitale de la Lettonie. De cette ville et ce pays, nous ne connaissions pour ainsi dire pas grand-chose de plus que ce que nos cours de géographie nous avaient enseigné au lycée. La Lettonie est l’un des trois pays baltes et a intégré l’Union européenne en 2004. Elle se situe entre l’Estonie (au nord) et la Lituanie (au sud).
Avant de partir, certains d’entre nous avaient appris par une recherche rapide que la Lettonie a connu une croissance économique importante après la chute du communisme et qu’elle rentrera dans la zone euro en janvier 2014. D’autres avaient même commencé à apprendre quelques mots en letton, non pas tant pour savoir se débrouiller là-bas – qui le pourrait avec à peine plus de dix mots de vocabulaire ? – que pour commencer à s’adapter à la culture et à la mentalité de ce pays. Nous avions très envie d’en apprendre davantage sur ce pays et ses habitants. C’est ainsi que, les yeux grands ouverts, nous avons atterri à Riga, la perle de la Baltique.
Nous, c’est un petit groupe d’une dizaine d’étudiants, de provenances diverses, et unis dans un même objectif : aller prêter main forte à l’orphelinat de Grasi pendant deux semaines au mois de juillet 2013. À vrai dire, nous ne savions pas très bien ce qui nous attendait, mais ce que nous souhaitions surtout, c’était pouvoir rendre service aux orphelins (ils sont une trentaine à Grasi). C’est donc par une belle journée de juillet, au ciel bleu et à la température presque parfaite, après une petite visite de Riga la veille, que nous avons débarqué à Grasi, dans ce que l’on appelle aussi « le village d’enfants ». Comme une bonne partie de ces enfants étaient alors en vacances, nous avons eu la chance de pouvoir loger dans deux des maisons qu’ils occupent habituellement et que Sandra, la directrice (francophone…) de l’orphelinat, avait très aimablement mises à notre disposition
Nous qui étions venus pour aider les orphelins avons eu la petite déception de ne pas voir tout de suite ceux qui étaient restés cet été (les plus petits). Ils étaient en excursion et sont rentrés quelques jours après notre arrivée. Cela nous a laissé le temps de leur préparer une plage de sable fin au bord d’un petit lac pour qu’ils puissent se baigner pendant l’été. Ils en ont bien profité, surtout vers la fin de notre séjour, quand le beau temps, qui nous avait quittés entre temps, est revenu. Cela nous a vraiment fait très plaisir de voir que nos modestes efforts leurs avaient été utiles.
Sous la direction de Normunds, un ancien pensionnaire de l’orphelinat, nous nous sommes attelés à la tâche avec enthousiasme. Au programme, divers travaux d’entretien et de rénovation de la propriété, sur laquelle se trouve, en plus des logements des orphelins, un hôtel et une ferme. Cette alliance qui peut paraître surprenante assure un revenu à l’orphelinat et permet d’apprendre un métier à quelques-uns des orphelins.
Certains d’entre nous ont construit une clôture autour d’un petit lac pour protéger les enfants, d’autres se sont occupés des animaux de la ferme, d’autres encore ont préparé du bois pour l’hiver. Au fil des jours, nous avons tous touché un peu à tout : planter les piquets de la clôture, mettre les moutons dans l’étable (pas si facile… surtout qu’un mouton est un animal parfois vraiment têtu !), tailler à la hache des troncs d’arbres pour en faire des bûches acceptables pour cet hiver, etc.
Des travaux très simples, en somme ! Très simples, mais fatigants … Au fil des heures, des jours, alors que l’enthousiasme retombait petit à petit devant la monotonie du travail, certains ont pu voir l’ombre du découragement pointer le bout de son nez et commencer à obscurcir leur horizon. Et puis cette question : « qu’est-ce que je fais ici, à planter des pieux dans la terre, dans cette terre qui n’est pas la mienne, alors que je pourrais être chez moi, à faire comme mes amis qui profitent bien tranquillement de leurs vacances ? » C’est à ce moment qu’il faut se reprendre, chasser les nuages bien dangereux du désenchantement, pour que brille plutôt le soleil de la joie de servir les petits orphelins. Ce n’est pas si difficile, et puis le sourire des enfants possède à cet égard un mystérieux pouvoir…
C’est ainsi que se sont déroulés ces quinze jours, à toute vitesse. Nous avions bien avant de partir le pressentiment que nous recevrions davantage que nous donnerions. Nous en avons eu la confirmation. Nous étions prévenus !
Enfin, last but not least, nous remercions Sandra Stade, la directrice, Christophe Alexandre, le fondateur, et toute l’équipe du village d’enfants, pour leur chaleureux accueil. A la fin de ce bref témoignage-souvenir, nos pensées se tournent vers les petits orphelins auxquels nous souhaitons un avenir radieux plein du bonheur dont ils auront su faire l’expérience au village d’enfants.
Yann
La plage que nous avons réalisée pour les enfants. Photo prise en octobre
mercredi 9 octobre 2013
Déjà trois semaines passés à Graši !
Voilà déjà trois semaines que notre intégration au Village de Graši a commencé, mais une petite présentation s’impose.
Agées de 20 et 23 ans, nous étudions à la MFR de Brens « Inéopole Formation » en France dans la région Midi-Pyrénées en deuxième année de BTS ACSE ( Analyse et conduite de systèmes d’exploitation). La formation étant par alternance propose différents stages pendant les deux années, dont un stage de deux mois à l’étranger. Il nous a été permis de venir en Lettonie grâce, au contact déjà établit entre le centre et le village de Graši.
Après un voyage quelque peut « chaotique » nous sommes arrivées à Cesvaine le dimanche 15 septembre 2013. Le mardi nous avons eu l’occasion de rencontrer Jean AMBLARD, un personnage fort passionné de ce qu’il fait. Il nous a permis de découvrir à sa manière l’histoire de la Lettonie, du village des enfants et de la création de la ferme pédagogique. Ce moment fut enrichissant pour nous et nous a donné l’envie de découvrir les raisons de son départ de France pour la Lettonie.
Comme vous pouvez le constater ci-dessous, grâce à la pédagogie « particulière » de Normunds, nous avons pu ajouter à notre liste de compétences, la tonte des brebis à la « Lettone ».
Enfin, nous avons consacré cette semaine aux enfants. Ce fut une semaine mémorable avec énormément de rires, jeux et discussions. Les attachements avec les enfants commencent à se faire ressentir.
Nous attendons la suite avec impatience…
Line et Hélène